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Compte-rendu de l'atelier ikebana

Dernière mise à jour : 2 nov.




Le samedi 26 octobre, huit personnes, équipe au complet, se sont retrouvées chez Pascale pour 4 heures de concentration et d’écoute attentive, à la découverte de l’art floral japonais.

Monique Mollard, qui avait adhéré à l’Association il y a exactement un an lors de la sortie botanique animée par Françoise Kunstmann, est maître ikebana 2. Une fois par mois, elle se rend à Paris pour animer un atelier à l’école du Breuil dans le Bois de Vincennes.

Cet art floral, si éloigné de la conception et de la culture occidentale, est difficile à enseigner à des novices. Toutefois, Monique a su nous donner les clés de cet art exigeant. Grâce à son enthousiasme et à ses connaissances de la société japonaise, elle a captivé son auditoire.

 

Concrètement, voici les règles de base essentielles aux débutants :

·        L’herborisation est l’acte le plus important car la beauté de la composition dépendra des plantes cueillies.

·        Dans une coupe, on retrouve l’asymétrie, le vide, la saison, le vent, l'eau, la terre, le temps qui passe.

·        Respect de la nature, ne pas chercher le spectaculaire, agir avec lenteur, simplicité et modestie. Nous avons utilisé essentiellement des plantes sauvages.

·        Dans une composition, le vide est aussi important que le plein.

·        La durée de vie de la composition ne compte pas, le temps ne compte pas, c’est l’acte de faire qui est important.

·        Travailler en silence pour mieux se concentrer et se relier à l‘esprit des fleurs.


Nous avons fait des petits styles, formes simples appropriées aux débutants.


Dans l’ordre :


Remplir le contenant d’eau et poser le pique-fleurs sur un côté.


Choisir une branche (herbe) pour le ciel – shu. A partir du sommet de cette herbe, on laisse dépasser de la coupe la valeur d’une main, puis on enlève une fois et demie le diamètre de la coupe plus sa hauteur. La piquer droit, inclinée à 15° vers l’avant.


Placer la terre -kyaku : une fleur, qui fait un tiers du shu, à 45° vers nous.


Mesurer ensuite l’espace de travail sur les quatre côtés et au-dessus de la composition.


Placer les auxiliaires : deux pour le shu, plus basses que le shu,

      et une pour le kyaku : si on choisit une fleur plus épanouie que le kyaku, c’est la vieillesse, elle est plus haut et en arrière du kyaku. Si on choisit un bouton, c’est la jeunesse. Il est plus bas que le kyaku et orienté vers l’avant.

 

Nous avons passé un après-midi passionnant, la météo étant même de notre côté ; les trombes d’eau annoncées ne se sont pas matérialisées. Nous avons herborisé sous le soleil !

Et pour toutes celles qui n’étaient pas disponibles samedi, Monique vous donne rendez-vous au printemps 2025.


Compte-rendu rédigé par Pascale Crépet et revu par Monique Mollard.





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