Retour sur l'atelier d'ikebana du samedi 26 avril
- Asso Plaine Abbaye
- il y a 3 jours
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Huit personnes se sont retrouvées chez Annie Almuneau, à la Petite Seigneurette, pour 4 heures de cueillette de plantes et d’écoute attentive, à la découverte de l’art floral japonais.
Monique Mollard, adhérente de VPA depuis deux ans, est maître ikebana 2. Une fois par mois, elle se rend à Paris pour animer un atelier à l’école du Breuil dans le Bois de Vincennes.
Le magnifique jardin printanier d’Annie nous a généreusement offert une profusion de fleurs aussi belles que variées.
Cet art floral, si éloigné de la conception et de la culture occidentale, est difficile à enseigner à des novices. Toutefois, Monique a su nous donner les clés de cet art exigeant. Grâce à son enthousiasme et à ses connaissances de la culture japonaise, elle a captivé son auditoire.
Concrètement, voici les règles de base essentielles aux débutants :
· L’herborisation est essentielle pour une composition florate réussie.
· Dans une coupe, on retrouve l’asymétrie, le vide, la saison, le vent, la terre, le temps qui passe.
· Respect de la nature, ne pas chercher le spectaculaire, agir avec lenteur, simplicité et modestie. L’économie est le maître mot, pas de gaspillage.
· Dans une composition, le vide est aussi important que le plein.
· La durée de vie de la composition ne compte pas, le temps ne compte pas, c’est l’acte de faire qui est important.
· Travailler en silence pour mieux se concentrer et se relier à l‘esprit des fleurs.
Nous avons fait des petits styles, formes simples appropriées aux débutants.
Dans l’ordre :
Remplir le contenant d’eau et poser le pique-fleurs sur un côté.
Choisir une branche (herbe) pour le ciel – shu. A partir du sommet de cette herbe, on laisse dépasser de la coupe la valeur d’une main, puis on enlève une fois et demie le diamètre de la coupe plus sa hauteur. La piquer droit, inclinée à 15° vers l’avant.
Placer la terre -kyaku. Une fleur, qui fait un tiers du shu, à 45° vers nous.
Mesurer ensuite l’espace de travail sur les quatre côtés et au-dessus de la composition.
Placer les auxiliaires : - deux pour le shu, plus basses que le shu,
- et une pour le kyaku : si on choisit une fleur plus épanouie que le kyaku, c’est la vieillesse, elle est plus haut et en arrière du kyaku. Si on choisit un bouton, c’est la jeunesse. Il est plus bas que le kyaku et orientée vers l’avant.
Pascale Crépet
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