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Le projet de la municipalité
Propositions pour la plaine de l’abbaye, le 14/09/2007
Notre association a été invitée par la municipalité à la présentation de l’étude du cabinet Nègre. Cette étude liste un certain nombre d’actions susceptibles d’être entreprises dans la plaine au point de vue agricole, sportif, naturel, culturel et éducatif et rejette certains projets irréalistes tel que la création d’une gravière, d’un golf ou l’abandon pur et simple de ce territoire.
La constitution d’une cellule municipale de suivi a été jugée indispensable par tous. Nous avons demandé à ce que le patrimoine naturel et les paysages soient davantage pris en compte dans l’étude dont M. Nègre nous a promis un exemplaire finalisé vers la fin de l’année, lorsque la Mairie aura définitivement pris ses décisions.
D.T.
Notre lettre au Député-maire Jean-Marc Roubaud
La réponse du Député-maire Jean-Marc Roubaud
Compte-rendu de la réunion du Syndicat Mixte pour l’Aménagement des Bassins Versants du Gard Rhodanien, le 23 mai 2008
M. Patrick Vacaris préside la réunion à laquelle sont présentes deux personnes du syndicat, des représentants des mairies de Villeneuve lez Avignon et des Angles, de la C.N.R., deux exploitantes agricole, deux adhérents/membres du bureau de l’association.
M. Soyer accueille au nom du syndicat, explique que la réunion précédente a été menée par le Bureau d’Etudes BRLi Engineering qui a proposé des scénarii d’aménagement suite aux différentes phases d’études, de concertation et de débats en comités de pilotage, groupes de travail, réunions agricoles ou réunions techniques. Le syndicat a validé son SDAH lors du comité syndical du 19 février 2008. Aujourd’hui le syndicat présente le schéma retenu.
Propositions :
1/ adapter l’habitat (organiser les bâtiments, par exemple installation de planchers refuge, réaliser des batardeaux, des buttes, etc., aménagements visant à réduire les dégâts d’une inondation).
2/ faire un zonage des risques sur les communes (déterminer des zones à une échelle fine, relever les différents niveaux d’altitude, identifier les habitants exposés, établir une liste de numéros de téléphone à appeler en cas de risque, et arriver à des prescriptions au POS).
3/ faire passer l’obligation de « puits » de rétention de 100 l par mètre carré rendu imperméable à 200 l et éviter le ruissellement dû à l’urbanisation. Cela nécessite un arrêté préfectoral ou une décision de la COGA.
4/ plan de gestion des plaines agricoles (étude à mener avec la Chambre d’agriculture pour des cultures spécifiques, des jachères pouvant servir de zones de rétention, adapter le type d’agriculture aux zones trop longtemps inondées).
5/ remédier à l’élargissement de la roubine là ou elle a été étranglée, entretenir la roubine, enlever les obstacles, protéger les berges érodées.
6/ remettre à neuf le barrage dans la ravine des chèvres, barrage qui existait et a été détérioré en 2002 (hauteur environ 6 m) ce qui règlerait le problème des crues biennales. Le coût et les risques d’un barrage plus haut sont trop élevés par rapport à l’impact limité sur le niveau de l’eau dans la plaine (l’essentiel de l’eau vient du reste du bassin versant).
7/ faire aboutir la ravine des chèvres dans le contre-canal au Nord par une dérivation de la roubine, solution classée inintéressante par le bureau d’études.
8/ améliorer le débit de la roubine vers la station de pompage : passer à 1,6 mètre cube par seconde.
9/ améliorer la qualité environnementale et paysagère (faire un élagage à la fois à la main – sélectif pour rajeunir le boisement et pour garder les espèces indigènes – et mécanique, propre et pas « haché », réhabiliter la flore et la faune, respecter la diversité des espèces).
10/ améliorer la qualité de l’eau (obtenir une épuration naturelle de l’eau par des plantes adaptées). Lors des questions/réponses ont été traités :
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le système sécurisé du nettoyage des grilles à la station du pompage de la C.N.R.,
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la possibilité de maintenir bas le niveau du contre-canal en période de risque,
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le débroussaillement de la roubine effectué depuis un an mécaniquement,
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la pose des barrières vers le contre-canal, installées bientôt,
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le nettoyage régulier du contre-canal par la C.N.R.,
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le réaménagement et l’entretien des fossés, une question pas encore réglée.
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Nous constatons que le syndicat n’est pas encore au courant de l’étude faite par la mairie sur la plaine de l’Abbaye. La mairie de Villeneuve va envoyer le résultat de l’étude au syndicat.
Conclusion :
C’est un ensemble de propositions, les communes et le syndicat en mettront certaines en oeuvre, rien n’est encore réellement décidé. Le syndicat travaille à un plan PAPI (Programme d’Action de Prévention Inondation) qui, lui, devrait aboutir à des décisions à l’échéance de la fin de l’année 2008.
Prochains pas :
élaboration d’un PAPI étude sur la gestion de l’entretien des fossés en amont du réseau syndical élaboration d’un plan pluridisciplinaire annuel d’entretien et de restauration sur la base du plan BRLi et étude agricole
Par S.R.
Le syndicat intercommunal - plan des bassins d’inondation, lundi 6 août 2007
Lors de notre assemblée générale du 13 décembre 2006, nous avons été informés par un élu de la municipalité sur l’avancement du projet d’un grand syndicat intercommunal pour l’aménagement des bassins d’inondation et des roubines le long du Rhône :
« Il a été crée un syndicat mixte regroupant les deux syndicats préexistants des bassins de Pujaut et de Roquemaure auxquels nous avons pu faire rajouter le bassin versant de Villeneuve en direction de la plaine de l’Abbaye du fait de l’existence d’un petit ruisseau et de la roubine Bourbon Bas Fonds.
Ce syndicat est maintenant opérationnel et a lancé une étude sur les besoins en ouvrages de protections et sur leur urgence.
Un premier diagnostic devrait être présenté lors d’un prochain Conseil Syndical. »
Et demain la Plaine ..., lundi 6 août 2007
Demain la plaine réduite à un terrain de sport ou à un lotissement ?
Nous souhaitons pour elle comme pour nous un autre sort à ce petit territoire. Il est permis d’imaginer que la plaine renforce sa spécificité de territoire rural en milieu urbain, de refuge pour la faune et de diversification de la flore.
Près, bois vergers, maraîchage, plantes mellifères... Un paysage de bocage avec ses haies, ses mares et ses roubines représente le paysage retrouvé de la plaine, adapté au mistral et au soleil.
Un cahier des charges strict pour la préservation de la faune, de la flore et de la qualité de l’eau peut aussi servir de base à une production agricole et mellifère de grande qualité.
Un réseau de chemins et de petits espaces accueillant sans ostentation ni publicité tapageuse peut remplir le rôle social d’offre d’espaces, de nature, de silence et de paysages attendu par la ville.
Natura 2000, mardi 6 juin 2006
Natura 2000 Rhône : la plaine est-elle concernée ?
Et d’abord une petite explication sur ce qu’est Natura 2000 pour ceux qui ne connaissent pas.
L’union européenne a décidé de créer un réseau de protection des habitats naturels qu’elle a baptisé Natura 2000. Après la protection réglementaire des espèces, flore et faune, il est apparu que pour sauver des animaux ou des plantes rares, il fallait aussi conserver le milieu dans lequel ils vivent. Il ne suffit pas d’interdire la destruction d’une espèce, il faut encore lui laisser de quoi vivre.
Par exemple, des grottes suffisamment tranquilles seront nécessaires à la survie des chauves-souris, des espaces lacustres aux berges non bétonnées sont nécessaires aux castors etc.
Après recensement des habitats naturels les plus importants, appelés prioritaires, une partie non négligeable du territoire français a été pressenti comme devant faire partie de ce réseau.
De nombreuses oppositions ont considérablement ralenti ce classement et la commission européenne a demandé de manière forte à la France de finir de réaliser ce travail au moins dans une proportion raisonnable et dans des délais très courts. C’est ainsi que le classement du Rhône dans le réseau a été mis en concertation en juillet-août dernier auprès des collectivités et des administrations concernées. La date n’était pas favorable à la concertation, mais les dossiers sont quand même repartis pour Bruxelles via Paris et ne sont toujours pas revenus.
Le périmètre proposé est le lit mineur du Rhône, c’est-à-dire le fleuve et ses îles. Les bords du fleuve en sont exclus, y compris les habitats naturels importants qui peuvent s’y trouver, en particulier des contre-canaux ou des ripisylves (forêts humides).
Ce tracé minimal a été retenu pour ne pas gêner le projet Grand Rhône en cours qui tend à régler les problèmes d’inondations.
Ce tracé pourra être modifié par la suite, et pour la plaine, nous devrions proposer au moins qu’il concerne la partie des contre-canaux pour les castors et les cistudes. Pour le reste de la plaine, nous n’avons pas (encore) recensé d’habitats importants.