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l’eau dans la Plaine

 

Et si l’on parlait "d’histoires d’eaux" dans la Plaine ?

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Les aménagements du Rhône en 1972 ont réglé le problème des inondations dues au fleuve. Il reste à ce jour encore à régler celui des eaux pluviales et de ruissellement qui viennent essentiellement du ravin des chèvres qui draine les eaux du bassin versant.

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Un peu d’histoire

Jusqu’en 1980 existait en haut du ravin des chèvres une décharge municipale qui a, petit à petit, crée une retenue naturelle qui permettait de stocker en cas de fortes pluies les eaux de ruissellement.

En 2002 puis en janvier et novembre 2011 la retenue d’eau a partiellement cédé entraînant des inondations dans la partie ouest de la plaine au droit du ravin des chèvres touchant un certain nombre d’habitations.

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Actions à mener

Devant cet état de fait la municipalité et le syndicat mixte d’aménagement des bassins versants du Gard rhodanien (SMABVGR) ont lancé une étude pour résoudre ce problème récurrent.

Dans un premier temps la mairie prend à sa charge les travaux de réhabilitation de la décharge des chèvres pour la stabiliser.

Ces travaux ont fait l’objet d’une première tranche en 2011(imperméabilisation en supprimant les points bas et ainsi éviter les infiltrations). Les pluies du 4 novembre n’ont pas permis de réaliser la deuxième tranche (enrochement du pied de la décharge) qui a dû être reportée et faire l’objet d’une étude plus approfondie qui a fait ressortir que l’enrochement devait être plus important pour recréer un versant d’équilibre du talus de la décharge (travaux programmés pour 2012) .

La remise en forme du fond du ravin est étudiée en liaison avec le SMABVGR qui de son côté a lancé une étude par la société S.C.E, afin de déterminer les solutions envisageables pour régler au mieux le problème des inondations par eaux de ruissellement.

En l’état actuel de l’étude ces solutions sont au nombre de quatre :

  •  1. La première consisterait à réaliser un barrage de 15 mètres de hauteur dans le ravin des chèvres ce qui paraît extrêmement difficile à réaliser.

  • Les trois autres solutions sont plus réalistes :

  •  2. Réaliser une roubine vers le nord avec rejet direct des eaux dans le Rhône,

  •  3. Recalibrer la roubine actuelle en rajoutant une pompe supplémentaire (1)

  •  4. Créer des bassins de récupération (casiers) avec merlons dans la plaine.

L’étude confiée à la S.C.E et les travaux seront pris en charge à 80% par l’état au titre du « Plan d’Aménagement de Protection contre les Inondations » PAPI.

Les 20% restant étant à la charge du syndicat.

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L’étude se déroule en trois phases :

  •  A. Etat des lieux des enjeux et des ouvrages existants du réseau hydrographique et des contraintes (conclusions remises en décembre 2011)

  •  B. Etude hydroélectrique et hydrologique ayant pour objet de déterminer les aléas (conclusions prévues en juin 2012)

  •  C. Etude coût bénéfice et choix de la solution à adopter (pour fin 2012)

 

Conclusion

On peut donc espérer qu’en 2013, et en fonction du choix, ces études pourront se concrétiser pour que chacun retrouve la sérénité et que « les histoires d’ eaux » dans la plaine ne soient plus qu’un mauvais souvenir.

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Par V.M.

Dimanche 20 mai 2012

P.-S.

(1) Dans ce cas là, la commune a prévu de faire le dévoiement de la roubine pour supprimer le passage en souterrain le long de l’avenue Gabriel Péri. Ce dévoiement se ferait vers le nord entre le chemin de la Savoye et le chemin des castors.

NOTA : Pour mettre fin à des rumeurs qui affirment que les nouvelles constructions aggravent le problème des eaux de ruissellement il est bon de rappeler que l’article U3 4 du plan local d’urbanisme prévoit que toutes modifications de l’utilisation du sol conduisant à un changement du régime dans l’écoulement des eaux de pluie doivent faire l’objet d’un aménagement spécifique pour assurer leur collecte et gestion in situ.

Protection des nappes

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L’Arrêté du 12 septembre 2006 (lire l'Arrêté) précise les normes d’utilisation d’herbicides et de pesticides à proximité des points d’eau.

La protection des nappes est d’autant plus importante dans la plaine de l’Abbaye qu’elle est utilisée pour fournir l’eau potable :

  •  à ses habitants qui la puisent directement par forage

  •  mais également pour Villeneuve et Les Angles qui y puisent l’eau distribuée à ces deux villes.

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Nous devons être vigilants à l’égard de toute pollution, qu’elle provienne de dépôts d’ordures, de traitements chimiques, d’accidents ou autres. La réglementation concernant les traitements à proximité des points d’eau a été précisée dans l’arrêté ministériel du 12 septembre 2006 qui est joint ci-dessous.

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Pour la plaine, cette article concerne tout particulièrement les bords du Rhône, du contre canal et de la roubine.

Notons que pour la plupart des produits utilisés en agriculture et en espaces verts, la largeur non traitée délimitée par le point d’eau est de 20 ou 50m, rarement 5m (voir selon produit).

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Par D.T.

Lundi 16 février 2009

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