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Photo du rédacteurAsso Plaine Abbaye

Compte-rendu de la sortie oiseaux


Le dimanche 30 avril à 9h, 13 personnes se sont réunis autour de Bruno Grenier. Bruno, membre du COGard (Centre Ornithologique du Gard), anime gracieusement des sorties ornithologiques depuis plus de dix ans pour Vivre la Plaine de l'Abbaye. Le succès grandissant de ces sorties montre qu'un public toujours plus large a envie de découvrir les oiseaux. Et comme le bouche à oreille fonctionne bien, nous pouvons sans aucun doute attribuer également cet intérêt à la qualité de la prestation.

Avant de commencer la balade, nous avons eu une pensée pour Guillemette qui, le 2 octobre, était présente à la balade le matin et avait ensuite co-animé avec Bruno la conférence de l’après-midi. Guillemette était partante pour refaire cette journée Oiseaux inoubliable.

En cette matinée un peu venteuse, assez avancée dans le printemps contrairement à nos habitudes, nous avons pu découvrir des oiseaux visiteurs d’été, présents seulement au printemps et en été, migrateurs.


ENTENDUS :

· L’atmosphère était largement dominée surtout hors zone forestière par le chants des rossignols philomèles présents depuis juste 15 jours depuis leur arrivée d’Afrique de l’ouest. Ce bel oiseau est invisible mais si sonore. Son chant est très varié avec beaucoup de coups de gosier. Si on a la chance de la voir, il ressemble comme deux gouttes d’eau à un rougegorge sans rouge, juste plus grand avec une queue rousse.



· De nombreuses fauvettes à tête noire surtout en zone forestière se font remarquer. Au printemps, l’exercice est de distinguer son chant de celui du rougegorge : son babil est aussi mélodieux mais il est en revanche rapide et dynamique (on dirait qu’elle chante en majeur ?) C'est un migrateur partiel, les hivernantes sont reparties, les sédentaires sont néanmoins très nombreuses. Elles mangent des fruits (frugivore), comme les baies bleutées du lierre en hiver.



· Plusieurs merles noirs se sont signalés par leur beau chant mélodieux et d’un ton proche du sifflet que nous pouvons émettre nous-même, plus grave que celui de la majorité des oiseaux.

· Quelques rougegorges se sont fait entendre dans la zone forestière près du contre-canal. Les hivernants d’Europe du nord et de l’est sont repartis fin mars, il reste nos sédentaires présents seulement où il y a de l’ombre et de l’humidité. car ils se remettent à chanter en septembre. Leur chant est mélodieux et mélancolique, en accords mineurs.

· Un bruant zizi : chant très caractéristique constitué d’une répétition accélérée, on appelle cela un trille.

· La bouscarle de Cetti, fauvette des marais typique des bords de cours d’eau ne s’est pas faite entendre, dommage. On ne la voit jamais ou presque, seul son chant explosif la fait remarquer.

· Un pic épeichette s’est fait entendre par son cri traînant. C’est le pic minuscule tout juste plus grand qu’une mésange, tout bigarré.



· Deux fois, nous avons entendu le chant très fin du grimpereau des jardins, petit oiseau grimpeur qui monte les troncs et branches à la recherche d’insectes xylophages.

· Des mésanges charbonnières avec son chant très simple « tuti, tuti, tuti » et une mésange bleue,

· La fauvette mélanocéphale, typiquement méditerranéenne à ne pas confondre avec la fauvette à tête noire. Très sédentaire, on la trouve dans les garrigues et les jardins. Nous avons entendu son chant très « râpeux ».



· Nous avons entendu un loriot jaune avec son chant très mélodieux « didelio ». C’est un visiteur d’été aux allures d’étourneau mais jaune et noir, une véritable apparition exotique si on a la chance de la voir.



· Un faisan de cochilde s’est fait remarquer par son chant.


VUS :

· Le plus remarquable est que nous avons vu des cisticoles des joncs, petites fauvettes toutes rayées caractéristiques des friches et champs de céréales. Il était justement surprenant d’en voir dans un champ de blé pourtant infesté par les néonicotinoïdes, pesticides enrobant désormais toutes les semences et responsables de la chute des populations d’insectes dans les zones agricoles.

· Quatre geais ensemble étaient tout excités, sans doute par la présence d’un rapace que nous n’avons pas vu.

· Dix goélands leucophées sont passés en vol. Il y en a toujours de passage le long du Rhône.

· Un faucon crécerelle haut dans le ciel (sédentaire). Il doit y avoir tout au plus deux couples dans la Plaine.

· Un groupe d’hirondelles de fenêtre en vol, sans doute celles de Villeneuve (nous avons à Villeneuve une colonie de 60 individus, place de la Croix).

· De nombreux martinets noirs à ne pas confondre avec des hirondelles. Ils sont également nicheurs dans le centre historique de Villeneuve.

· Les fringilles caractéristiques de la Plaine : chardonnerets, verdiers et serins cinis,



· Les habituels corvidés, corneilles noires, pies bavardes et choucas des tours

· De mêmes des columbidés, tourterelles turques, pigeons domestiques et surtout de nombreux pigeons ramiers,

· Les incontournables étourneaux sansonnets, de loin l’espèce la plus commune d’oiseau, actuellement en travail d’installation des nids et de premières couvaisons dans les arbres,

· Et bien sûr, quelques moineaux domestiques


Bruno Grenier


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